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[Guide] Construire un deck en EDH : I. Etablir un plan de jeu
KeMT
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[Guide] Construire un deck en EDH : I. Etablir un plan de jeu posté le [20/02/2018] à 16:42

I. Etablir un plan de jeu

1- Identifier sa stratégie


Identifier la stratégie de son plan de jeu revient grosso modo à répondre à deux questions

– Quel est le but du deck ?

– Comment le deck gagne ?


On va prendre comme exemple Arahbo du dernier deck préconstruit



Si on essaye de répondre aux deux questions précédentes :

– Quel est le but du deck férocité féline ?

-> Jouer des créatures et les booster pour infliger le maximum de dégâts le plus vite possible

– Comment le deck gagne ?

-> En amenant les points de vie des adversaires à 0 en gardant les siens au dessus de 0 en attaquant.


Oui ça a l’air évident, mais regardons un autre préconstruit



– Quel est le but du deck ?

– Comment le deck gagne ?


En regardant Inalla, archimage ritualiste on se rend compte que c'est moins évident, un deck jouant des créatures qui ne sont pas sensées attaquer, puisqu’elles doivent rester dégagées, et qui mets des jetons de frêles petits sorciers n’a certainement pas le même but que le deck chat.


:mT: Pourquoi tout ceci nous intéresse ?


Qu’on veuille construire un deck en partant de zéro ou améliorer un deck préconstruit, il va falloir qu’on commence par identifier son plan de jeu, vouloir de jouer de gros dragons, faire une combo gagnante de dix cartes ou tout simplement de jouer des chats parce qu’on aime les chats, se fixer un but et identifier une wincon vont être la première étape d’approche du deck.



On peut tout à fait avoir pour but de réunir les trois équipements de Kaldra et de gagner éventuellement avec, ce qu’il faut éviter c’est de faire un « deck classeur » à savoir feuilleter son classeur et mettre tous les dragons qui nous font rêver parce que le thème du deck est un tribal dragons.


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[Guide] Construire un deck en EDH : I. Etablir un plan de jeu posté le [20/02/2018] à 16:43

2-Identifier son archétype


Mettre les points de vie de ses adversaires à 0 est une façon de gagner à Magic, on peut également vider leur bibliothèque, infliger 21 dégâts avec le général ou simplement jouer une carte qui dit « vous gagnez la partie », identifier quel archétype notre deck va adopter revient à identifier quel trajet on va prendre pour aller du point A au point B, en EDH on a trois grands thèmes : Combo-Control, Champion, Aggro


A.Combo-control


Le commander est le format ou Combo est l’archétype roi, les parties durent assez longtemps pour permettre aux joueurs d’assembler les combinaisons de cartes les plus complexes, parfois les parties durent justement trop longtemps, et il arrive qu’on mette dans son deck une ou deux combo gagnantes pour mettre fin a une partie interminable.

Les decks combo ont généralement un sous-thème control pour protéger leur combo avec des contresorts ou des effets de stax (en référence à Smokestack qui ont pour but d’empêcher les adversaires d'avoir accès à leur ressources) et les decks control ont pour wincon une combo pour mitiger l’aspect multijoueurs.


On va donc rassembler les deux approches sous un seul archétype : Combo-Control.

En général Combo-Control on peut trouver par exemple : Jeleva, plaie de la Néphalie , Prossh, pillard céleste de Kher , Générale Tazri , Yisan, barde vagabond


B. Champion (Voltron)


Champion parfois appelé Voltron a pour but d’infliger 21 blessures de combat avec son général (ou encore 10 dégâts avec l’infection), c’est une approche à cheval entre aggro et combo, car il faut une combinaison de cartes : Un champion + des boost (équipements, auras, enchantements …)


Le commandant dans ce genre de decks aura souvent des capacités de protection comme la défense talismanique et/ou des capacités de combat comme le piétinement ou la double initiative pour augmenter sa puissance de frappe.


Thrun, le dernier troll , Sigarda de la Milice des hérons , Rafiq aux Innombrables , Uril, le Pisteur des brumes , Sram, chef édificateur sont des exemples de commander Champion


C. Aggro


Le traditionnel aggro qui consiste à attaquer simplement les points de vie, mais au lieu de miser sur une seule grosse créature, Aggro va avoir plusieurs menaces et un type de boost pour mitiger les 40 points de vie de chaque joueur ou un moyen de continuellement générer des ressources pour continuer à mettre la pression


Pour jouer Aggro on a : Doran, la Tour de siège , Edgar Markov, Xénagos, dieu de la Débauche , Saskia l'inflexible , Krenko le caïd , Edric, maître espion de Trest


En construisant votre deck essayez d’identifier vers quel archétype allez vous tendre pour atteindre votre but, cela permet également de ne pas perdre de vue son objectif et éviter de finir avec un « deck classeur » à savoir un deck qui contient des cartes choisies dans un classeur sans réelle synergie avec le deck.


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[Guide] Construire un deck en EDH : I. Etablir un plan de jeu posté le [20/02/2018] à 16:43

3- Choisir une approche stratégique


Il existe différentes approches stratégiques en deck building, en EDH on va en sortir deux du lot, prendre une synergie et aller vers le général (bottom-up) et prendre un général et aller vers la synergie (top-bottom)


A. Bottom-up


Bottom-up, comprendre de bas en haut, est un terme utilisé par les designers de Magic, c’est un procédé qu’ils utilisent pour créer des cartes, l’idée est de partir du bas, à savoir la boite de texte en disant : « pour ce set, il nous faut une Terreur mais avec le thème de la folie» , l'idée de départ : tuer une créature avec une condition


Ensuite on se dirige « vers le haut » de la carte en choisissant un design pour l’artwork et un nom qui collent au set et enfin un coût qui sera fixé par le développement après test.

Ce qui donne Instinct meurtrier


En deckbuilding , il s’avère que le terme fonctionne tout aussi bien, quand on a identifié son plan de jeu « Je veux jouer un deck chats » ou « Je veux assembler les équipements de Kaldra», et gagner en attaquant avec des créatures , on a déjà une base.


Le terme clé pour construire en Bottom-up sera de se demander à chaque étape

« Qu’est-ce qui me manque ? »


On va rester dans le thème chats :


On commence par choisir les quelques créatures qui nous tiennent particulièrement à cœur, on va donc commencer par choisir ce qui sera notre base du deck en feuilletant notre classeur ou en utilisant un moteur de recherche



Spoiler :




De bonnes statistiques et des créatures qui peuvent faire la différence à elles seules, on part donc sur un deck aggro.


Maintenant on va se demander « Qu’est-ce qui manque ? »


Dans un deck tribal aggro on va souvent avoir recours à des créatures qui boostent les autres du même type, on va donc ajouter ce qu’on appelle des lords



Spoiler :




Notre base est établie, on a de bonnes créatures assez fortes et des lords, si tout se passe comme prévu on devrait arriver à notre but, mais il nous manque un moyen de revenir si on est à la ramasse



Spoiler :




Zénith de Blancsoleil permet de mettre une tonne de jetons en éphémère pour remplir notre board si on est derrière, et Ajani, mentor de héros peut soit nous faire piocher, soit booster ce qu’il y a déjà en jeu.


Au final on va mettre notre commandant, qui possède une synergie avec le reste du deck tout en nous aidant à atteindre notre but : jouer des chats et taper fort.


Ça semble pas mal sur le papier, mais il y a des failles dans cette pyramide :


Entre nous je ne suis pas fan de Mirri, guerrière chat, elle a beaucoup de texte mais ça n’en fait pas une carte sur laquelle repose notre plan de jeu.


Raksha Lionceaudor coûte 7 et il faut qu’il soit équipé pour donner un boost, il nous faudrait jouer des équipements rien que pour ses beaux yeux, et il y a forcément un moyen de donner un boost pour moins que ça.


Au final je viens de faire un « deck classeur » on a une base aggro avec deux éléments plus orienté Voltron, même Arahbo est un général orienté « Champion » , le but n’est pas d’infliger 21 dégâts avec Arahbo mais son boost accessible en permanence depuis la zone de commandement en fait général plus Champion que Aggro, on ne peut donc pas se permettre de courir deux lièvres souris à la fois.


On va recommencer :



Spoiler :




Le Souverain félidar me semble bien mieux adapté au format commander, il nous ajoute une condition de victoire qui sera beaucoup plus facile à atteindre quand notre total de points de vie de départ est 40 et surtout parce qu’on a un léger sous thème lien de vie avec les deux lords.


Là notre plan de jeu reste le même on est toujours à fond dans l’aggro, et on a même un plan B ! chaque carte présente nous aide à atteindre l’objectif de notre plan de jeu, ça commence à prendre une forme « qu’est ce qui nous manque ? » … Un bon gros boost à chat !



Spoiler :




Ultimatum Titanesque a non seulement un potentiel de finisseur à lui tout seul, il peut, dans certains cas nous permettre de tuer plus d’un adversaire en une seule attaque, mais peut également activer notre Wincon alternative avec le souverain félidar, et cerise sur le gâteau, l’artwork contient de gros chats :3


Maintenant qu’on a un plan de jeu agressif, et un sous thème lien de vie, « qu’est ce qui nous manque ? »

En jouant rouge on n’aura plus accès à Arahbo en zone de commandement pour booster nos chats, il va falloir trouver une alternative :



Spoiler :




Là où Raksha Lionceaudor dans notre premier brouillon représentait un lord conditionnel, les deux enchantements vont booster naturellement nos créatures à condition d’attaquer, ça tombe bien notre plan de jeu consiste à attaquer, on n’est donc pas forcés d’ajouter des équipements à notre deck pour la synergie avec Raksha Lionceaudor.


Ascension du maître des bêtes et Animosité partagée vont booster tous les petits chats qu’on va ajouter par la suite, et faire le même travail qu’aurait fait Arahbo si on était resté en GW, l’ascension là encore a de gros chats sur l’artwork :3


Animosité partagée par contre est un peu plus abstrait, on peut prétendre que ce sont des chatfeux ?


Maintenant pour compléter notre pyramide, « qu’est ce qui nous manque ? » la clé de voute : un général dans ces couleurs qui possède une synergie avec le reste du deck, un général tricolor qui va booster nos chats






Gahiji, l'Honoré a beau ne pas être un chat, ça reste une créature qui a une excellente synergie avec le deck, qui est parfaite pour le commander en multi, et puis en y regardant de plus près, ce n’est rien de plus qu’un très gros chat énervé.


Gahiji est beaucoup plus orienté aggro que Arahbo, il permet a des chats comme à Jumegriffes de Marisi de faire autant de dégâts que Brimaz, roi d'Oreskos dans Arahbo.


Arahbo peut agir depuis la zone de commandement sans être lancé, d’un autre côté Gahiji, l'Honoré aide toutes nos créatures.


Un adversaire qui voit un Brimaz boosté l'attaquer va le bloquer ou utiliser un anti-créature sur lui, il en faudra plus pour gérer toutes les créatures boostées par l'effet de Gahiji, l'Honoré, et tuer notre général ne va pas le débarasser du reste de nos créatures pour autant, sans compter qu'il va devoir le faire avant qu'on attaque, on aura donc plus d'informations pour savoir si on attaque ou pas.


Gahiji, l'Honoré a un aspect politique fort en multi-joueurs : En boostant les créatures adverses on va motiver nos adversaires à s’attaquer les uns les autres, et on va protéger notre commandant en signant des traités de paix avec le joueur qui est en mesure de le tuer « laisse mon Gahiji tranquille et je ne t’attaque pas pendant deux tours » ou de négocier sa survie « on a besoin de Gahiji pour tuer Elspeth, championne du Soleil sinon son ulti va passer et on est tous morts »



Spoiler :




Voici donc à quoi ressemble notre plan de jeu avec une approche bottom-up, il n’est pas évident d’arriver à la même configuration en partant de Gahiji, l'Honoré et en construisant autuour de lui, par contre si on regarde de bas en haut, on devine la thématique du deck, et on a un archétype aggro cohérent.


Bien évidemment, ceci est ma façon d’approcher un deck, chacun aura une vision différente, j'aurais tout aussi bien pu garder Raksha Lionceaudor et partir sur un voltron avec Kemba, kha régente et une tonne d’équipements, l’important c’est d’arriver à un plan de jeu cohérent et synergique.



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[Guide] Construire un deck en EDH : I. Etablir un plan de jeu posté le [20/02/2018] à 16:44

B. Top-Down


Processus inverse de ce qu’on a vu précédemment, top-down est également un terme qui nous vient du design de MTG et qui fonctionne à merveille avec le format commander puisque dans la grande majorité des cas, on choisit un général pour construire autour.


L’exemple le plus parlant de design Top-down est le bloc Théros, on part du principe qu’un bloc inspiré par la mythologie grecque a besoin de représenter les divinités de cette mythologie, on va donc prendre par exemple Hélios (Personnification hellénique du soleil et de la lumière) et pour le jeu on va le renommer Héliode, dieu du Soleil


Et ensuite on va « descendre » en fixant les caractéristiques de la carte : le texte, les capacités, la force et l’endurance, en commissionnant l’artwork jusqu’à obtenir Héliode, dieu du Soleil


En deckbuilding, le raisonnement va être le même, on va d’abord choisir un général qui nous inspire, et construire autour, avec l’approche Top-down, la question qu’on va se poser à chaque étape sera « Qu’est ce qu’il y a de disponible ? »


Reprenons notre sorcière du deck préconstruit


Inalla, archimage ritualiste permet de cloner temporairement les sorciers qui arrivent en jeu sous notre contrôle, on devine que leur rôle principal ne sera pas d’attaquer, on va donc essayer d’abuser au maximum des effets d’arrivée en jeu :


– Quel le but du deck Sorcellerie Ésotérique ?

-> Abuser des effets d’arrivée en jeu des sorciers


Mais que faire des frêles petits sorciers qui ne vont pas pouvoir attaquer ? on n’en aura pas toujours 5 pour activer la seconde capacité de Inalla, archimage ritualiste, et on va devoir le faire avant que le jeton ne soit exilé à la fin du tour, ne pourrait-on pas les sacrifier pour la noble cause ?


– Quel le but du deck Sorcellerie Ésotérique ?

-> Abuser des effets d’arrivée en jeu et de la création des jetons en les sacrifiant


– Comment le deck gagne ?

On va profiter du sous-thème de notre général, essayer d’infliger des dégâts indirects.


-> En mettant les points de vie adverses à 0 avec des dégâts indirects (sans attaquer)


Alors « Qu’est ce qu’il y a de disponible ? » dans Magic qui nous aide à faire cela ?



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Deux aspects de notre plan de jeu :

Abuser des entrées en jeu avec Purphoros, dieu des Forges pour infliger des dégats indirects et du sacrifice avec Gisa, meneuse de goule


Il nous faut maintenant essayer de trouver des effets similaires, « Qu’est ce qu’il y a de disponible ? » dans Magic dans ces couleurs.


Avec cette approche on s’oriente vers un archétype combo, on va donc ajouter de la redondance.



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Secousses d'impact vont agir comme un mini Purphoros, l’effet est quasiment le même.


Disciple de Bolas est un excellent sorcier dans Inalla, archimage ritualiste, il est d’autant plus intéressant de par la formulation de son texte « Quand la Disciple de Bolas arrive sur le champ de bataille, sacrifiez une autre créature. Vous gagnez X points de vie et vous piochez X cartes, X étant la force de cette créature. » en effet, la capacité du disciple ne cible pas ce qui fait qu’en le jouant et en le copiant avec Inalla, les deux Disciples pourront se sacrifier l’un l’autre sans qu’il y a ait besoin d’une autre créature sur le champ de bataille.


Anathèmancien a un ETB (enter the battlefield) et sera utile comme chair à sacrifice, son effet d’arrivée en jeu va infliger des dégâts indirects, c’est un sorcier, son clone va en infliger autant, une fois sacrifié ou mort, il pourra être exhumé pour refaire la même chose.


Siège de l'avant-poste possède un mode dragons qui convient parfaitement à notre commandant, à chaque fois qu’une créature que l’on contrôle quitte le champ de bataille, qu’elle soit tuée par un adversaire, sacrifiée par un de nos moteurs à sac ou exilée par la capacité de Inalla, le siège va infliger 1 blessure, c'est un pseudo-purphoros qui va plus profiter de nos moteurs à sacrifice que des effets d'arrivée en jeu, l’autre mode est également très utile dans le cas où nous aurions besoin de cartes.


Seigneur liche d'Unx en plus d’être un sorcier, mets en jeu des sorciers, alors même si Inalla précise pour sa première capacité qu’elle ne peut copier que des sorciers non jeton, ça ne les empêche pas d’activer sa seconde capacité, la deuxième capacité du Seigneur liche d'Unx est loin d'être anecdotique dans ce deck, avec lui sur le champ de bataille, on peut se contenter de mettre des jetons et d'infliger des dégâts indirects à ses adversaires jusqu'à ce qu'ils trouvent un moyen de le gérer.


Endrek Sahr, maître reproducteur peut s’avérer très ennuyeux, il génère de la chair à sacrifice et peut déclencher plusieurs effets d’arrivée en jeu que Purphoros se fera une joie de convertir en blessures, sans compter qu'il y a moyen de le garder en vie en jouant avec nos moteurs à sacrifice.


Bombardement des gobelins est probablement le meilleur moteur à sacrifice de ce deck, il permet par exemple de rentabiliser chaque créature sur un sort de gestion de masse adverse.


On pourra par la suite rajouter des éléments de contrôle pour protéger nos combos, des tuteurs pour avoir de la redondance, ou tout simplement d'autres moteurs à sacrifice

.

Notre approche Top-Down exploite chaque aspect de notre plan de jeu initial : Abuser des effets d’arrivée en jeu et du sacrifice.


Vous allez me dire ‘’Quand on pense à effet d’arrivée en jeu on pense surtout à des cartes comme Mage lancevif ’’


Correct, mais est-ce que cette carte contribue à notre plan de jeu ?


Le mage est indubitablement une des cartes les plus fortes de Magic, et le fait qu’il soit un sorcier avec un effet d’arrivée en jeu fait de lui une carte parfaite pour ce deck, mais en abordant le deck d’un angle différent, on peut parfaitement s’en passer parce qu’il n’est pas un élément indispensable à notre plan de jeu et au final n’a pas une meilleure synergie que Purphoros, dieu des Forges ou

Bombardement des gobelins, le mage aura bien évidement sa place si on le possède mais n'est pas indispensable dans ce deck.


Un deckbuilding synergique permet de contourner les contraintes budgétaires et de se focaliser sur le plan de jeu au dépend de la force pure des cartes, on évite ainsi de finir avec un deck ‘’classeur’’ qui se contente de mettre tous les sorciers ensemble.


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[Guide] Construire un deck en EDH : I. Etablir un plan de jeu posté le [20/02/2018] à 16:44

4-Choisir son général


:mT: Pourquoi aborder la question du général après avoir approché le deck ?


Je suis partisan de l’idée que le général doit être choisi en fonction de mon plan de jeu et non l’inverse, mon général doit refléter mon style de jeu, ce n’est pas à moi de m’adapter aux contraintes de mon général.


:mT: Mais l’approche Top-Down ne nous contraint-elle pas à partir du général pour faire le deck ?


Tout fait, pour Inalla, archimage ritualiste je suis parti d’un général et j’ai développé un plan de jeu en m’adaptant aux capacités de ce général, mais supposons qu’à l’arrivée ma pyramide ne me plaise pas, disons que je ne suis pas fan de la contrainte des sorciers et que je veuille profiter des effets d’arrivée en jeu et de sacrifice d’une autre façon et avec d’autres créatures ? Ou tout simplement que je n’ai pas assez de sorciers dans mon classeur et que j’ai plein d’autres créatures sympa que j’aurais voulu jouer.


Dans mon ébauche du deck Inalla je suis parti sur un plan de jeu pour abuser des ETB et du sacrifice, le rôle de mon général dans cette stratégie est de me fournir ces deux éléments, des ETB et de la chaire à sacrifier mais me contraint à utiliser uniquement des sorciers.

Si au final je ne suis pas satisfait, est-il possible de le remplacer tout en gardant le même plan de jeu ?


Marchesa, la Rose Noire permet de faire la même chose, abuser du sacrifice et des ETB dans l’ordre inverse, il va falloir ajouter quelques ajustements pour augmenter la synergie avec les marqueurs +1/+1 et retirer des cartes qui n’étaient là que pour la synergie avec les sorciers mais 70%-80% de notre plan de jeu initial fonctionne avec un nouveau général.


L’idée c’est de se demander « qu’est ce que mon général peut faire pour moi » au lieu de « qu’est ce que je peux faire pour ce général » et voire ce que ça donne.


L’approche d’un deck peut nous fermer les yeux à d’autres possibilités, en me posant la question j’ai conclu que Gahiji, l'Honoré faisait plus pour moi dans le deck chat que Arahbo, Rugissement du monde.


Choisir Arahbo me ferme la porte au :mrouge: et aux cartes rouges ajoutées par la suite.

Choisir Inalla, archimage ritualiste me ferme la porte à toutes les créatures non sorciers que j’aurais pu vouloir jouer.


Parfois on ne choisit son général que pour les couleurs, et il est possible de faire sa « pyramide » sans y inclure le général, un deck 5 couleurs peut jouer Reine des slivoïdes juste pour avoir des tokens et sans jouer forcément slivoïdes, et un deck 4 couleurs peut opter pour des partenaires sans reposer sur leur synergie avec le jeu.


Penser au général au début puis le remettre en question une fois le plan de jeu établi permet de voir la même carte sous différents angles, cela revient à prendre du recul pour voir si le tableau qu'on a accroché au mur est droit ou si il n'irait pas mieux dans une autre pièce.


Une fois notre tableau accroché au mur, on va enfin pouvoir commencer à construire notre liste :II. Ajouter des cartes


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[Guide] Construire un deck en EDH : I. Etablir un plan de jeu posté le [20/02/2018] à 17:16

Réservé


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