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Le retour d’un Burn compétitif ( WMCQ Japon)
MAGIC - TOURNOIS
Mots-Clefs : magic (67) , deck (10) , analyse (13) , WMCQ (1) , Burn (3) , winner (1)
Les World Magic cup qualifiers
Le 16 et 17 Août 2014 avait lieu la première des trois sessions de qualification dans chaque pays. Le vainqueur de ces tournois c’est vu attribué une invitation pour représenter son pays lors du championnat du monde de Magic qui aura lieu en Décembre à Nice. Au Japon Rahman Aryabhima est sorti vainqueur de ce tournoi aux commandes d’un deck qui ravira certains de nos lecteurs les plus agressifs. Le pays du soleil levant a mis en avant pendant deux jours le retour de l’indémodable Deck Burn.
Le deck quoi ?
Le deck burn est, et ce depuis les débuts de Magic, un type de deck sujet à discussion. Sans être jamais réellement ancré dans les métagame des éditions depuis quelques années, certains joueurs continuent sur presque chaque tournoi de monter des decks Burn afin de surprendre l’adversaire. Le principe du deck est simple : ne jouer que peu ou pas de créatures et prendre l’adversaire de vitesse grâce aux nombreux sorts de dégâts directs offerts par le rouge.
Le coup de foudre
Dès la première édition, les joueurs se sont servi de la carte emblématique des decks Burn ; 
Foudre afin de monter ce genre de decks. Les choses ont évolué, Choc à remplacé Foudre ce qui a sévèrement amputer l’efficacité des Burns et de nombreuses nouvelles tendances ont vu le jour comme le splash blanc pour profiter de l’Hélice d’éclairs. La stratégie quant à elle est restée la même : Tuer avant d’être tué.
Une idée simple, une réalisation complexe
Une théorie simpliste mais, dans les faits, la construction d’un deck Burn capable de résister face aux poids lourd du format, que sont Jund Planeswalkers, les decks dévotions et les midranges Blanc noir par exemple, est un véritable casse tête. En effet, la courbe de mana doit être pensée et réfléchie afin de maximiser le nombre de dégâts pouvant être infligés chaque tour. Avec Burn, attendre un terrain un tour et ne rien jouer revient à perdre la manche. Pendant la partie, il n’est pas question de foncer sans réfléchir, il s’agit avant tout d’analyser les situations et de calculer les points de dégâts que vous infligez et ceux que vous recevez. Il est essentiel de savoir discerner les moments où vous devrez faire descendre les points de vie et ceux où vous devrez vous occuper du board trop rempli de votre adversaire. Ce type de deck n’est donc pas un simple deck Aggro comme beaucoup le pensent mais doit aussi à certains moments clés de la partie basculer vers le contrôle afin de ne pas risquer de perdre sa course au points de vie.
La solution de Aryabhima Rahman
WMCQ Japan winner
Categorie : Deck Magic Aggro
Format de Tournoi : Standard (T2)
Créé par destan49
le 22 août 2014
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Liste de Cartes
D’une actualité brûlante
La stratégie Burn a semblé, à Tokyo, être particulièrement adaptée au métagame. En effet ce genre de deck est l’un des seuls à pouvoir à la fois être aussi rapide que les Decks aggro en brûlant ses créatures les plus agressives tout en continuant à leur infliger des dégâts et à pouvoir également avoir des moyens de rivaliser avec les decks midranges et contrôles en milieu de partie grâce à son potentiel de contrôle de table. La prolifération des stratégies autour de la Dévotion ne l’handicape pas non plus car il est capable de gérer les cartes clés de ces decks comme le Marchand gris d’Asphodèle avec la plupart de ses sorts.
Ce deck Burn tire avantage de l’état du Standard actuel. En effet, il intègre deux édition de Base et deux Blocs (Retour sur Ravnica et Théros) et c’est dans chacun de ces blocs qu’il va puiser ses ressources particulières :
Magic 2014 :
Sans la Jeune pyromancien un tel deck n’aurait certainement pas pu voir le jour. Véritable couteau suisse, cette carte peut vous apporter, dans un deck adapté, un card advantage énorme si elle n’est pas gérée rapidement par l’adversaire. Cette créature présente la particularité d’être efficaces contre tous les match up du Format. Contre les decks agressifs les jetons viendront bloquer les petites créatures adverses sans avoir à « gaspiller » de Blasts dessus. Face à un deck contrôle elle augmentera votre potentiel de dégât tôt dans la partie si elle n’est pas gérée dès son arrivée. Enfin contre les decks midranges elle permettra de bloquer les grosses créatures de milieu de partie afin de temporiser le temps nécessaire pour les détruire ou tuer votre adversaire.
Retour sur Ravnica :
Une carte capable d’infliger quatre dégats directs et de vous soigner du même montant de points de vie comme l’Hélice de la Meneuse de guerre est un atout indispensable à tout point de vue. Elle peut vous permettre selon la situation de terminer votre adversaire ou de vous faire gagner un tour de survie. Cette carte est souvent celle qui vous permet de gagner la course au points de vie face aux decks Aggros.
Théros :
Ce bloc est certes le moins présent dans le deck, mais il lui a offert deux outils essentiels contre les archétypes agressifs se basant sur de nombreuses créatures à faible coût. Eidôlon de la Grande célébration, bien que dangereuse, empêche votre adversaire de vous submerger de créatures et constitue également un bon allié contre les jeux contrôle puisque son effet s’active sur bon nombre de contre sorts. La Fureur des dieux permet quant à elle de vider la table en début de partie, compte tenu du nombre de créatures présentent dans ce deck, l’effet se révélera souvent plus nocif pour votre adversaire que pour vous. La carte reste bien entendu en réserve car elle est inutile contre les decks Contrôle.
Magic 2015 :
La dernière extension en date n’a pas fourni beaucoup de cartes au deck Burn, mais Activer les flammes suffit à elle seule à compenser cette faible quantité. Quatre dégâts pour quatre manas n’est pas un ratio exceptionnel, cependant sa capacité Convocation alliée à la Jeune pyromancien la rend particulièrement intéressante. Pour peu que votre adversaire vous laisse le temps de créer trois jetons, vous pouvez disposer d’un blast gratuit tout en créant un nouveau jeton ! Une synergie qui justifie la présence de cette carte en quatre exemplaires dans le deck.
Des choix gagnants
Le decks ne dispose que de 9 créatures et les Phénix de Chandra ainsi que les Eidôlon de la Grande célébration qui sont en quelque sorte des sorts de dégâts directs déguisés. L’Eidôlon est un pari risqué car de nombreux sorts de ce deck activent son effet, c’est pourquoi il n’est présent qu’en un exemplaire, mais il constitue un apport de dégâts non négligeables contre les decks agressifs. On peut noter que le splash blanc bien que minime est essentiel afin de profiter des capacités de l’Hélice d’éclairs et des cartes de contrôle situationnelles en réserve. Rahman Aryabhima à préféré ne jouer Chandra, pyromaîtresse qu’en réserve certainement car son coût converti de mana ralentirait la progression du deck. Des choix gagnants qui ont permit au Japonais de rejoindre le championnat du monde et qui peuvent nous faire nous interroger sur le retour de la stratégie Burn dans le métagame, d’autant plus qu’un second Burn était présent dans le top 8.
posté par destan49 le [16/09/2014]
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