Bon, allez, une petite réaction de ma part
En premier lieu, toutes les erreurs relevées sur ce sujet (lexicales, grammaticales, etc… Faisons l'impasse sur le style, je ne vaux pas mieux… les oublis de signes de ponctuation, … ) et à chacun de se situer:
– Lettre de motivaiton = lettre de motivation
– Mais c'est pas parce… = Mais ce n'est pas parce …
– … comme certain le pense = comme certains le pensent ou alors comme une certaine personne le pense… ou comme un certain membre le pense…
– On remplacer par le verbe = Ou remplacer par le verbe …
– quand ça comme à trop piquer les yeux = quand ça commence à trop piquer les yeux…
– la majorité des navigateur = la majorité des navigateurs
– c'est pas juste = ce n'est pas juste
– celles ci = celles-ci
– Si l'emphase que j'ai mis = si l'emphase que j'ai mise
– nous ne sommes pas agressif = nous ne sommes pas agressifs
– Je rajouterai, soit tolérant = je rajouterais, sois tolérant…
– d'hautain = de hautain
– fautes de frappes = fautes de frappe
Et j'ai relu les messages que je laisse de temps en temps: je commets aussi des erreurs…
En second lieu, n'y voyez aucune provocation dans ces lignes. Je suis enseignant spécialisé et formateur dans les troubles spécifiques du langage oral et écrit. Oui, de mon côté, j'essaie toujours de ne laisser passer aucune erreur (grammaticale ou lexicale) dans mes productions écrites destinées à autrui. J'ai la chance de pouvoir les "automatiser" (les productions écrites, pas les erreurs ), ce qui veut dire que les efforts cognitifs (tout ce que l'on met en jeu pour orthographier, c'est à dire la mémoire, la production phonologique, les praxies, les accords, la conjugaison et bien d'autres éléments encore…, puisque c'est le sujet ici) que je mets en œuvre, sont minimes et ne créent donc pas ou très peu de dépenses énergétiques et donc de fatigabilité, ce qui me permet de me relire facilement et sans le doute de ne pas pouvoir retrouver d'éventuelles dérives orthographiques. J'ai cette chance, et les progrès des neurosciences et de la neuropsychologie permettent maintenant de l'expliquer. A défaut, c'est vrai et je suis d'accord sur ce qui a été proposé, contournons les problèmes en utilisant les correcteurs orthographiques (qui ne résolvent pas tout), mais aussi les dictionnaires prédictifs (il y en a plein de téléchargeables gratuitement sur la toile comme Dicom), les reconnaissances vocales de plus en plus performantes. C'est ce que je fais avec mes élèves dys- (dyslexiques, dysorthographiques, dyspraxiques, dysphasiques, …). Oui, nous ne sommes pas tous des dys- , mais plus je pratique, plus je me rends compte qu'on a tous quelque chose de ce genre à des degrés divers. Si vous voulez en savoir plus, allez voir mon site: http://eric.hurtrez.upi.tsl.free.fr/ Je sais que l'apprentissage de l'orthographe est un problème récurrent et que c'est la faute à personne et à tout le monde… Les raisons de la dysorthographie sont multiples et seules, des prise en charge individuelles pourraient compenser les difficultés. Bref, je m'écarte du sujet…
Pour dire quoi au final: comme dans le film "Coup de Torchon" avec Philippe Noiret "Je ne dis pas que vous avez tort, mais je ne dis pas que vous avez raison non plus…". Donc, à chacun sans doute de faire des efforts dans son orthographe mais en compensant avec des outils adaptés pour à minima améliorer sa production écrite, mais à chacun également de montrer une certaine tolérance dans la lecture. Je regarde les messages du forum tous les jours avec toujours autant de plaisir et il y a longtemps que j'ai fait l'impasse sur la forme: l'important est que je comprenne le sens des messages émis, ce qui me paraît l'essentiel même si parfois il me faut le déchiffrer, ce qui est tout de même plutôt rare.
Et pour les jeunes papas qui ont des enfants en maternelle grands ou au CP: l'orthographe est complètement dissociée de la lecture (contrairement à une idée reçue). Alors, ne leur dites jamais: t'as qu'à lire beaucoup, tu seras bon en orthographe… C'est le meilleur moyen de les planter Je peux développer, mais ….
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