GP Paris : Rencontre avec Jean-Emmanuel Depraz (Top16)

ANALYSE - ANALYSE DE DECK - MAGIC - MÉTAGAME - TOURNOIS
Mots-Clefs : magic (67) , Grand prix (7) , Paris (3) , interview (1)

Quelques minutes après l’annonce de son Top 16 lors du GP Paris 2016, Jean-Emmanuel Depraz nous a accordé une interview. Il nous livre ses impressions sur le tournoi et particulièrement sur le jeu 4 Couleurs Rally qu’il avait choisi pour la compétition.

 


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Spoiler :

C’était le deck le plus représenté et certainement le plus craint de la compétition. Que l’on jouait avec ou contre, ne pas le prendre en compte revenait à abandonner toute ambition sérieuse !

Mais pourquoi ?

La vengeance du surineur

Surineur de Zulaport venge vos créatures qui ont été lâchement éliminées, mais que se passe-t-il si votre adversaire tarde à faire son sinistre office ?

Tuez-les vous-même !

Carapace de nantuko est ici un véritable moteur à sacrifice. Non seulement il va devenir énorme, mais il va également alimenter l’effet du Surineur.

Il vous faut maintenant des petites créatures dont vous allez profiter pour leur effet d’arrivée en jeu avant d’être dévoré par nantuko.

Vous connaissez maintenant le plan diabolique du Surineur, il reste à vous expliquer ce qui crée la stabilité du deck.

Le maître mot : synergie !

Ralliement des ancêtres et Compagnie rassemblée peuvent ramener n’importe quelle créature du deck. Assurez-vous de tutoriser Jace, prodige de Vryn qui une fois devenu Jace, télépathe libéré prodiguera Flashback à Compagnie rassemblée.

Et avec tout ça, un peu de contrôle ?

Fidèle de Sidisi renvoie les créatures en face tout en rentrant dans le plan. Les Mage réflecteur ont, comme d’habitude, l’élégance de gérer les menaces sans violence. Il n’est pas rare de l’emporte avec un nantuko dégénéré face à un board vide.

Invincible ?

Malgré un card advantage exemplaire et un plan capable de résister aux troubles fêtes, le deck n’est représenté qu’une fois dans le top8 et n’a pas tenu sa promesse jusqu’au bout.  Il aura été capable d’emmener ses pilotes au jour 2, mais pas au titre. Pourquoi ?

Il y a toujours un facteur de « pas de chance » notamment si Compagnie et nantuko tardent à se montrer, mais surtout, c’était de loin le deck le plus attendu. Donc, tout le monde avait sidé en fonction. Cela n’a pas gêné outre mesure Jean-Emmanuel Depraz mais le problème demeure qu’aucun joueur ne pouvait être surpris et s’était préparé à jouer exactement contre  avec des decks qui n’étaient pas non plus sans ressources.

 

 

posté par destan49 le [29/03/2016]



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